Certes, il n’y avait pas à cette 10ème remise du Visa d’Or humanitaire du CICR la pression joyeuse, limite fraternelle, des milliers de spectateurs, des traditionnelles projections géantes au Campo Santo de Visa pour l’Image. Festival à la voilure sacrément réduite par une foutue pandémie.
Intimité de rigueur donc pour cette nouvelle édition de Visa pour l’Image. Pour autant, la chaleur était bien là ce matin, au Couvent des Minimes juste avant l’ouverture des expos. Le photographe Alfredo Bosco, lauréat 2020 du Visa d’Or humanitaire du CICR a reçu son prix à 9.30 pétantes ! Jean-François Leroy, directeur-fondateur de Visa pour l’Image et moi-même ont eu ce privilège. Les 8 000 euros de dotation suivront.
Le jury du Visa d’Or humanitaire du CICR a ainsi récompensé, c’était en juin dernier, un impressionnant travail sur les conséquences humanitaires des guerres de la drogue dans l’Etat de Guerrero au Mexique. Une violence exacerbée depuis des années aussi meurtrière que certains conflits armés contemporains comme la Syrie ou le Yémen.
Produit par le Figaro Magazine sur un texte du journaliste Vincent Jolly, le reportage de Alfredo Bosco est à voir à Perpignan jusqu’au 27 septembre. Il sera ensuite exposé à la galerie Fait & Cause à Paris en octobre.
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Les précédents lauréats du Visa d’Or humanitaire du CICR sont ici
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