Il est un exercice devenu rituel : la mise à jour chaque année, après Visa pour l’Image, de la rétrospective des lauréats du Visa d’Or humanitaire du CICR. Merci à mon camarade de travail Axel qui, chaque septembre, ajoute un nouveau chapitre à cette chronologie multimédia français/anglais. On y découvre les photographes, leur travail primé et les jurys dont certains membres accompagnent le prix depuis sa création en 2011.
Cette année, Alfredo Bosco, rejoint la « Rétro » pour l’impressionnant travail réalisé sur la guerre des cartels de la drogue au Mexique. « Guerrero, l’Etat oublié » rend compte d’une extrême violence dont les conséquences humanitaires sont comparables à celles d’un conflit armé.
Pour les Parisiens, à partir du 6 octobre à la galerie « Fait & Cause« , 58 rue Quincampoix, sera exposé le travail de Alfredo Bosco. Vous y serez les bienvenus.
A noter également que les 19 et 20 septembre pour la deuxième édition, Visa pour l’Image se transporte à Paris.
Retrouvez la rétrospective ici
Sincères remerciements !
Je ne saurais conclure cette note sans à nouveau remercier toutes celles et ceux qui depuis 10 ans ont contribué de près ou de loin au succès du Visa d’Or humanitaire du CICR : Jean-François Leroy, patron-fondateur du Festival, Delphine Lelu et toutes les équipes de Visa à Perpignan et à Paris avec une spéciale dédicace à Caroline Laurent-Simon pour l’animation des tables-rondes.
A eux s’ajoutent évidemment les camarades jurys mais aussi Jacqueline Turell, présidente de la Croix-Rouge des Pyrénées orientales qui, chaque année, accueille dans ses locaux, le Palais des Corts, l’exposition CICR. Remerciements aussi à mes camarades de travail, Lucile, « Lucien » pour Jean-François Leroy (!) et Anne-Hélène qui chaque année arpentent le long et le large de la vieille ville de Perpignan pour promouvoir le prix CICR et kornaker le lauréat. Spéciale dédicace aux chefs successifs de la délégation du CICR en France, chargés des remises de prix au Campo Santo et du désormais célèbre « Bonsoir Perpignan ! » façon Interville !
L’oeil d’Humanité
Une première décennie s’achève pour le Visa d’Or humanitaire du CICR, gageons que la suivante soit aussi brillante. Merci à tous les photojournalistes qui chaque année concourent. Peu d’élus, mais leur oeil si humain posé sur le réel de la guerre sait en montrer avec talent la principale conséquence : les victimes. Merci de tenir en éveil la mauvaise conscience universelle et de permettre aux humanitaires, quand les mots ne suffisent plus, de nourrir l’indignation que suscite le non respect des principes les plus élémentaires du droit international humanitaire.
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