Quatre mois après le début des combats dans le Tigré, région du nord de l’Ethiopie, les besoins humanitaires en milieu rural restent difficiles à évaluer. Y accéder est une priorité mais relève du défi. Le CICR estime que les ressources alimentaires sont, dans la région du Tigré, dangereusement basses.
Beaucoup de personnes ont perdu leurs moyens de subsistance en fuyant leur maison et abandonnant tout derrière elles. Le manque d’accès aux services de santé et le manque de sécurité demeurent les principales préoccupations. Dans le Tigré, déplacés et communautés hôtes font également face à de nombreux besoins : eau potable, nourriture et abris.
Le CICR augmente sa réponse opérationnelle
Dans ce contexte, le CICR tente de renforcer sa réponse opérationnelle, soutenir les hôpitaux et structures de soins, développer l’approvisionnement en eau et en nourriture et démultiplier tous ses programmes d’assistance. Il y a un mois, l’institution lançait un appel d’urgence à ses donateurs, les Etats, à hauteur de 18,5 millions d’euros pour parer les semaines et mois à venir.
Parmi les opérations en cours, les efforts se sont en partie concentrés sur le centre orthopédique du CICR de Mekele, capitale du Tigré, qui doit faire face à une demande accrue de patients blessés et amputés depuis le début des combats.
Voici le témoignage de Subhabrata Samal, orthoprothésiste du CICR à Mekele :
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