A l’Extrême-Nord du Cameroun, dans le département du Logone-et-Chari, les populations déjà éprouvées par le conflit armé doivent faire face à des inondations dévastatrices. Ces trois derniers mois, les pluies ont détruit 70 pour cent des champs de sorgho, de haricot et de riz. Visite guidée de cette zone où bien des espoirs ont été emportés par les eaux.

Depuis 2014, un grand nombre de personnes ont dû abandonner leur lieu d’origine à maintes reprises en raison du conflit armé qui sévit dans le bassin du lac Tchad. Elles dépendent souvent de la solidarité des communautés qui les accueillent et de l’aide humanitaire. Ces dernières années, une nouvelle menace est venue mettre à mal la résilience de ces populations.

Des précipitations irrégulières et parfois extrêmement violentes provoquent successivement inondations et sécheresses récurrentes, aggravant la vulnérabilité des populations déplacées et des communauté d’accueil. Cette année, les inondations empêcheront les récoltes de riz, de haricots ou de sorgho.

Découvrez sur le site du CICR, le long format texte et photos de Taher Liman pour le CICR,  « L’espoir d’une vie meilleure emporté par les eaux ».