Un ado, 16 ans, déjà ! Un jour d’août 2007 qui sentait la rentrée naissait l’Humanitaire dans tous ses Etats. L’idée ? Créer un blog, à l’époque hébergé sur lemonde.fr, pour exploiter la communication publique du CICR qui n’avait pas trouvé sa place dans les médias généralistes.
Quelque 4 000 articles plus tard, dont les deux tiers sont originaux, l’Humanitaire n’en finit pas d’être dans tous ses Etats. Voici le premier article, en date du 22 août 2007. Merci pour votre fidélité !
Bloguer action et droit international humanitaires
Tutti Fratelli est le cri qu’il lança à Solférino, sur le champ de l’effroyable bataille qui, le 24 juin 1859 fit en 24 heures, 40 000 morts et blessés. C’est de cette boucherie qu’est né l’humanitaire moderne, celui que nous connaissons toujours aujourd’hui, et qui tente depuis un siècle et demi d’assister et de protéger toutes les victimes des conflits armés. Médecins Sans Frontières, Médecins du Monde, Action Contre la Faim, Première Urgence, Solidarités, Handicap International, le Secours Islamique France etc, pour ne citer que des organisations françaises, sont les plus récentes rejetones du vieux Dunant. Mon ambition, ou plutôt ma motivation, en tant que porte-parole du CICR en France, est de faire de ce blog un poste d’observation de l’actualité, des enjeux, des débats qui agitent le petit landernau de l’action et du droit international humanitaires confronté aux conflits contemporains, de la « guerre globale contre le terrorisme » aux conflits dont ne parle jamais…
De la responsabilité des Etats
L’humanitaire dans tous ses Etats, ce titre est également un clin d’oeil à ceux qui ont la responsabilité de l’application des Conventions de Genève, à ce jour les 194 Etats parties [196 aujourd’hui – NDLR]. Ils se sont engagés « à respecter et à faire respecter, en toutes circonstances », le droit international humanitaire qui protége ceux qui ne se battent plus, les combattants blessés ou capturés, ou ceux qui ne se battent pas, les civils. Que ce blog puisse être lieu de rappel constant de cette obligation. Ce droit est le droit de tous, de vous comme de moi, il s’agit du droit des gens.
A nous citoyens de veiller à ce qu’il soit mieux respecté. »
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