« On ne tire pas sur l’ambulance », une évidence ? Oui. Pourtant force est de constater que dans la réalité des théâtres d’opération que ce soit en zone de guerre ou lors de manifestations, la mission médicale est souvent pris pour cible. Cette réalité s’oppose au principe essentiel voire principe faîtier de l’action et du droit international humanitaire : le principe d’Humanité.
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Rien ne peut justifier la violence contre les soignants
Même lorsque l’on se bat, on ne fait pas n’importe quoi. Depuis plus de 150 ans les Conventions de Genève auxquelles sont aujourd’hui parties 196 Etats ont posé d’intangibles limites à la guerre et à la violence. Parmi elles, tout comme l’obligation de respecter un espace humanitaire, l’interdiction absolue de s’attaquer à des blessés, à des malades et par voie de conséquences à ceux qui sont à leur chevet : les soignants.
Intimider ou s’attaquer à des personnels, cibler des structures de santé, des véhicules sanitaires, entraver, ralentir, stopper la course d’une ambulance sont autant de violations du droit. Il s’agit de crime.
A travers ces deux clips, on comprend assez vite quels sont les enjeux…
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