C’est un soulagement pour les Gazaouis. Après deux semaines de fermeture, la seule centrale électrique de la bande de Gaza vient d’être remise en état de marche. Jusqu’alors, l’accès au réseau était limité à quatre heures par jour. Désormais, la production permet 10 à 12 heures d’électricité par jour. Malgré tout restrictions et pénuries demeurent.

Les rues de Gaza, d’ordinaire animées, sont plongées dans le silence. La semaine dernière, tout le territoire a été placé en confinement strict afin de freiner la propagation de la Covid-19, jugée à ce jour hors contrôle. Le fragile système de santé est incapable affronter un afflux massif de malades. Le nombre de lits en soins intensifs et de respirateurs ne permettraient de prendre en charge que quelques dizaines de cas graves.

La population est inquiète plus qu’à l’habitude tant dépendante depuis 14 ans d’infrastructures d’approvisionnements pouvant être mises à l’arrêt à n’importe quel moment sans parler des restrictions imposés au commerce et aux déplacements.

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