Plus de vingt ans après le conflit armé au Kosovo, quelque 1 600 personnes sont toujours portées disparues. En résulte une tragédie pour des milliers de proches vivant entre incertitude, espoir ténu et incapacité à faire le deuil. Chaque famille a pourtant le droit de savoir. Le CICR travaille à élucider chacun des cas déclarés ; travail de fourmi.

Le 27 avril, journée nationale des personnes disparues, le chef de mission du CICR au Kosovo, Agim Gashi, a rappelé que « les familles des personnes portées disparues continuent de subir l’angoisse et l’incertitude de l’attente ; ne pas savoir ce qu’il est advenu d’un mari ou d’un fils est une douleur lancinante, une douleur du quotidien ».

Le CICR tente de résoudre les cas de disparition

Depuis la fin du conflit, le CICR accompagne les familles avec l’espoir de pouvoir un jour élucider chaque cas de disparition.  « Les familles ne seront soulagées que lorsqu’elles sauront ce qu’il est advenu de leurs proches », poursuit Agim Gashi. « Il est de notre devoir de soutenir les initiatives visant à faire la lumière sur chaque cas qui nous est rapporté et ce, sans distinction. »

Le droit de savoir, droit humanitaire

En vertu du droit international humanitaire, les anciennes parties au conflit ont l’obligation de fournir toute information pouvant aider à la résolution de cas, informations contextuelles, informations sur des lieux ayant été le théâtre d’inhumations, etc.

Les familles ont le droit inaliénable de connaître le sort de leurs proches disparus.