Le CICR a ouvert en juin une sous-délégation à Dori au nord-est du Burkina Faso. Celle-ci porte à 5, avec la délégation de Ouagadougou, le nombre de structures opérationnelles de l’institution.

L’ouverture d’une nouvelle structure signe généralement l’agravation des conséquences du conflit sur les communautés et l’ancrage à plus long terme de la réponse humanitaire. Qu’elles soient réfugiées, déplacées ou hôtes, nombre de communautés demeurent désormais tributaires d’une action humanitaire de grande ampleur.

Un bilan opérationnel éloquent

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La délégation du CICR à Ouagadougou vient de publier un bilan chiffré de ses principales opérations réalisées au cours du premier semestre 2022. Ce document donne la mesure des problèmes et des besoin allant croissant. Désormais, le CICR développe toute une palette d’activités dont beaucoup se font en coopération avec la Croix-Rouge burkinabé.

Tout la « palette » CICR mise en oeuvre

De la visite en détention au soutien des structures de santé, de l’assistance alimentaire à la préservation des cheptels, du rétablissement des liens familiaux entre personnes séparées par le conflit aux travaux d’ingéniérie publique en eau et assainissement, le CICR se veut sur tous les fronts de l’assistance et de la protection des populations vulnérables. A cela s’ajoute la promotion et la diffusion du droit international humanitaire  ainsi que la coopération active avec la société nationale de Croix-Rouge du pays.

Quelques chiffres-clés

5 059 enfants de moins de 5 ans ont été suivis pour malnutrition et 62 125 ont été vaccinés.

Plus de 89 500 personnes ont amélioré leur accès à l’eau.

Plus de 90 000 personnes vulnérables ont bénéficié d’une assistance en vivres et articles essentiels de ménage.

Près de 36 400 personnes ont bénéficié de soutiens multiformes pour entreprendre des activités génératrices de revenu et/ou protéger leurs sources de revenu.

3 863 détenus visités dans 10 lieux de détention permanents et transitoires.