Il y a tout juste 75 ans (en 1947), l’organisation des secours du Tour de France était confiée aux ambulancières et infirmières de la Croix-Rouge Française. 30 années de caravane !
Le premier Tour de France d’après-guerre remonte à 1947 (*). Il renaît de l’initiative d’un patron de presse, Emilien Amaury qui vient de lancer les quotidiens « L’Equipe » et « Le Parisien libéré ». Quoi de mieux que le Tour pour assurer la popularisation rapide de ces deux titres. Quoi de mieux que la Croix-Rouge Française pour assurer l’organisation des secours de la grande boucle ?
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Pour le Tour 47z, 34ème du nom, qui verra la victoire du breton Jean Boric, la Croix-Rouge américaine a doté sa consoeur tricolore d’une ambulance militaire reconvertie. Trente années durant, conductrices ambulancières et infirmières, fermeront ainsi la marche de la caravane prodiguant premiers secours aux coureurs tombés ou épuisés ou encore aux imprudents afficionados des bords de route. Les volontaires traitent essentiellement des petits bobos sponsorisée par « Aspro ».
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Coupé sport et hélico…
Dans les années 60, un médecin complètera le dispositif armé d’une rapide décapotable, une Simca Océane, mais aussi d’un hélico dont l’équipage sera composé d’un pilote, d’un mécano et d’une IPSA, Infirmière Parachutiste Secouriste de l’Air de la Croix-Rouge Française. Dans cet hélico mourra en 1967 le coureur britannique Tom Simpson victime, lors de l’ascension du Mont Ventoux, du cocktail « épuisement, coup de chaleur et trop plein d’amphétamines ». Ce tragique épisode décidera de la lutte contre le dopage.
A la fin des années 70, la Croix-Rouge Française se retire de l’organisation des secours de la caravane.
(*) Le Tour de France naît en 1903
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