Le nom est un peu pompeux et fonctionne mieux en anglais mais la « Cinquième Réunion universelle des commissions nationales et entités similaires sur le droit international humanitaire » a abouti à un rapport pour une meilleure mise en oeuvre par les Etats du droit international humanitaire. Le CICR les aide au quotidien à une meilleure appropriation.

Moins connue que ses opérations terrain, aider les Etats à mieux mettre en œuvre le droit international humanitaire (DIH) reste une mission prioritaire du CICR. En tant qu’auteur mais également gardien des Conventions de Genève, l’institution dispose de services consultatifs destinés à encourager et faciliter l’intégration en droit interne des dispositions du DIH.

Bringing IHL Home

Des rencontres régulières ont lieu entre les commissions nationales réunies sous l’égide de du CICR.  Dernière en date, « la cinquième réunion universelle des commissions nationales et entités similaires sur le droit international humanitaire » s’est tenue en ligne du 29 novembre au 2 décembre dernier. Sous le titre « Bringing IHL home par la législation et la politique nationales », cette rencontre virtuelle a donné lieu à rapport publié cette semaine, à télécharger (en anglais) ICI.

230 participants

La Rencontre a réuni jusqu’à 230 participants chaque jour du monde entier, membres des 118 commissions nationales de DIH. Parmi eux, étaient également des représentants des ministères des affaires étrangères, de la défense et de la justice et des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. 12 gouvernements étaient également présents à titre d’observateurs ainsi que 5 organisations internationales et régionales, tous impliqués dans la mise en œuvre nationale du DIH.

Le présent rapport publié cette semaine propose de nombreux exemples des pratiques des commissions nationales de DIH et dont peuvent s’inspirer nombre d’Etats.