Les conséquences humanitaires de deux semaines d’hostilités en mai dernier ont été et demeurent extrêmement lourdes.
« Des milliers de personnes ont perdu leur logement, leur commerce et leur emploi et auront besoin d’une aide massive pour se remettre sur pied », constatait récemment sur place, Fabrizio Carboni, directeur régional du CICR pour le Proche et le Moyen-Orient.
« Toute une génération n’a jamais rien connu d’autre que des frontières fermées et des vagues répétées d’hostilités. Les moins de 18 ans ont déjà fait l’expérience de quatre opérations militaires et d’innombrables flambées de violence. Ils ont besoin d’un peu d’espoir, d’un avenir auquel se raccrocher ».
Les équipes du CICR viennent en aide aux familles qui ont perdu leur maison et n’ont plus accès ni à l’eau ni à l’électricité. La priorité demeure la livraison de matériel médical et le soutien aux infrastructures de santé, très vulnérables et un peu plus affaiblies par le Covid-19.
Au-delà des opérations d’urgence, le CICR continue d’inscrire son action sur le long terme, la reconstruction mais aussi la prise en charge du traumatisme psychologique, notamment des enfants.
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