L’excellent « Carnet de Bord Humanitaire » animé par un mystérieux super-héros (!) propose un bréviaire de 8 conseils aux expatriés de retour de mission. Avoir été quelqu’un sur le terrain avec des responsabilités, reprendre pied dans ce que fut votre ancienne vie, gérer le stress de parents ou de proches ayant, sans le dire, mal supporté votre choix, renouer avec les amis insérés dans des vies plus conventionnelles, vivre le sentiment d’abandon des victimes, de la mission, des collègues, digérer le stress accumulé par des mois d’opérations, etc. Autant de ressentis, il y en a bien d’autres, qui accompagnent nombre de travailleurs humanitaires de retour de mission.

8 règles de bon retour

 

1 – Ne pas repartir trop vite en mission

2 – Rentrer chez soi pour retrouver ses proches

3 – Profiter des vacances et changer de paysage

4 – Manger et faire du sport !

5 – Faire un bilan de santé et prendre contact si besoin avec un psy.

6 – Pratiquer des loisirs que l’on ne trouve pas sur le terrain.

7 – Signaler à son ambassade son départ du lieu de mission.

8 – Faire confiance à l’équipe laissée derrière.

La question du PTSD

Poser la question du retour, invite aussi à l’évocation du stress post-traumatique (PTSD) dont peuvent être victimes certains expatriés. Le Dr Barthold Bierens de Haan, créateur dans les années 90 de la cellule stress du CICR décrit les symptômes, conséquences et règles à respecter pour tenter de prévenir et/ou de traiter  « le traumatisme du sauveteur ».