« Nous nous adressons en particulier aux forces de défense et de sécurité, aux groupes armés quels qu’ils soient, aux volontaires engagés dans le conflit. Tous doivent respecter la vie et la dignité humaine, en tout temps et sans distinction » souligne Laurent Saugy, chef de la délégation du CICR au Burkina Faso. « Ces règles s’appliquent y compris lors d’arrestations et lorsqu’une personne est sous le contrôle d’une quelconque entité, où que ce soit. Le pouvoir des armes ne donne pas un droit illimité sur les personnes, au contraire : il donne de la responsabilité. »
Le respect de la dignité se traduit aussi à l’égard des personnes décédées, auxquelles les familles doivent pouvoir accéder en toute sécurité pour leur offrir une inhumation décente.
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Présent depuis 2006 au Burkina Faso, le CICR continue à renforcer sa présence auprès des populations les plus affectées, en leur fournissant une assistance en toute impartialité, conjointement avec la Croix-Rouge burkinabè. Il cherche aussi à maintenir et développer un dialogue humanitaire constructif avec toutes les parties prenantes.
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