Au Sahel, la situation sécuritaire et humanitaire se dégrade depuis 2016, notamment dans le nord du Burkina Faso. La violence entraine avec elle de nombreux déplacements de populations, forcées de fuir pour se mettre à l’abri, en laissant souvent tout derrière elles.

En fuyant, les populations, notamment les femmes et leurs enfants sont plongés dans une grande précarité. Pour les prévenir du risque de malnutrition, Croix-Rouge burkinabè et CICR fournissent des vivres et dispensent des petites formations pour apprendre à préparer des repas plus consistants.

« Par jour, nous recevons 400 à 500 personnes pour leur apprendre à préparer la bouillie enrichie », explique Zenabo Niampa, volontaire de la Croix-Rouge Burkinabè.

Dans la région du Nord, le CICR a distribué en plus des vivres, de la farine enrichie à 7 300 ménages, pour prévenir la malnutrition.

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