En près d’un demi siècle, le CICR a organisé en Israël 3,5 millions de visites entre détenus et leurs familles. Depuis 1969, des autobus emmènent femmes et enfants rencontrer pour 45 minutes un père, un fils, un oncle ou un frère détenus.  Des transports spéciaux en ambulance sont organisés pour les proches qui ne sont pas en état de se rendre en car jusqu’au centre de détention.

Cette année encore, 100 000 de ces visites ont été rendues possibles. Le CICR, intermédiaire neutre assure, avec l’aval des autorités détentrices, ce service humanitaire indispensable. Découvrez ci-dessous les photos sensibles de ma collègue Alyona Synenko qui met son talent de photographe au service de cette histoire, de toutes ces histoires, devrait-on dire.

« Je n’ai pas dit à mon fils que je commençais à perdre la vue. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète. Quand je lui rendais visite au centre de détention, je faisais comme si je le voyais encore parfaitement bien. »