Le CICR s’inquiète de la recrusdescence d’opérations militaires le long de la frontière entre le Kirghizistan et le Tadjikistan ; particulièrement des conséquences humanitaires sur les populations vivant à proximité des zones de tension.
L’institution rappelle, par la voix de Sangeeta Koenig, cheffe de la délégation régionale du CICR en Asie centrale que « lors de la conduite d’opérations militaires, toutes les mesures de précaution doivent être prises pour protéger la vie des civils et les biens de caractère civil. Le respect du droit international humanitaire est une obligation des parties au conflit armé » et d’ajouter que « le CICR surveille la situation et se tient prêt à répondre, avec les deux Sociétés nationales du Croissant-Rouge, aux besoins humanitaires et à l’assistance les civils touchés par les affrontements. »
Rappel du droit international humanitaire
Le CICR rappelle aux parties concernées qu’elles doivent, en tout temps et en tous lieux, faire la distinction entre civils et combattants. Il faut constamment veiller à épargner la population civile, ainsi que les biens et infrastructures civils. Le personnel médical et les installations médicales exclusivement affectés à des fonctions médicales doivent être respectés et protégés en toutes circonstances. L’utilisation d’armes par nature sans discrimination est interdite.
Pour rappel, le CICR est présent en Asie centrale depuis 1992 et collabore étroitement avec le Croissant-Rouge kirghize et le Croissant-Rouge tadjike.
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