Si la pandémie Covid-19 semble avoir été beaucoup moins agressive en Afrique qu’en Europe ou dans les Amériques, les nouvelles venant d’Afghanistan ne sont pas bonnes. Fragilisée par des décennies de conflits armés, la population afghane doit faire face, avec très peu de moyens, non seulement à la violence mais désormais à l’agressivité de la pandémie.

La photographe, Kiana Hayeri, basée à Kaboul, décrit en quelques images la situation.

A Kaboul, les autorités ont désigné l’hôpital de district géré par le Croissant-Rouge afghan comme centre exclusif d’accueil et de traitement des patients positifs au Covid-19. Le CICR soutient la société nationale dans l’organisation de sa réponse opérationnelle. Il déploie toutes les actions possibles en termes de formation des personnels ; prévention nécessaire tant pour les soignants que leurs patients.

Renforcer les capacités de l’hôpital de district

Côté hygiène et assainissement, le CICR a renforcé les systèmes d’approvisionnement en eau potable et évacuation des eaux usées. Il a en outre installé un centre de gestion des déchets ainsi qu’un groupe électrogène destiné à palier d’éventuels coupures d’énergie.

Les équipes sur place travaillent également avec les membres du Croissant-Rouge à la création de zones en extérieur destinées au dépistage et à l’isolement des personnes diagnostiquées positives.

Autant que celle du Covid-19, la menace de la violence continue de planer. Une récente attaque a fait 24 morts parmi la population à l’ouest de Kaboul.