La République centrafricaine continue d’être le théâtre de violence et de conflits. En 2024, environ deux millions de personnes auront besoin d’aide pour survivre, soit un tiers de la population.
Dans ce contexte, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Croix-Rouge centrafricaine mettent en œuvre tout ce qu’ils peuvent pour soulager les souffrances des populations. En 2023, ils ont permis par exemple à :
- 193 000* personnes de recevoir des vivres, articles ménagers, semences et biens essentiels à leur survie et à leur source de subsistance (production agricole et pastorale), dont 7000 réfugiés soudanais.
- 254 000 personnes de bénéficier d’un meilleur accès à l’eau potable et aux conditions d’hygiène
- 100 000 consultations de santé de se faire dans un pays où l’accès aux soins n’est pas toujours assuré
- 1 300 interventions chirurgicales d’avoir lieu (notamment pour des blessures par arme à feu)
- 130 personnes séparées par le conflit de se retrouver
- 4 000 détenus de voir leurs conditions de détention améliorées (hygiène, prise en charge nutritionnelle)
- 7000 familles de faire vacciner leur bétail préservant ainsi la santé des animaux et leur valeur marchande
(*les chiffres ci-dessus ont été arrondis)
Lire aussi : Pourquoi le Comité international de la Croix-Rouge vaccine-t-il le bétail ?
En 2021, dans le premier podcast de Humanitaires, la parole est donnée à Ibrahima Tounkara, alors chef de la sous-délégation du CICR à Bouar. Celui-ci revient sur l’acheminement de 135 tonnes d’aide humanitaire depuis le Cameroun pour soulager les souffrances de la population de la capitale qui vit sous blocus. Pendant 15 minutes, au micro de Frédéric Joli, il raconte le récit de ce convoi humanitaire organisé sans escorte armée, sur son savoir-faire en matière de négociation humanitaire.
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