Une chose est sûre, les cyberattaques s’installent durablement dans les conflits contemporains et apportent avec elles, leur lot de nouveautés dans la conduite des hostilités.

Première évolution, les professionnels de la cybersécurité ou des cyberattaques ne sont pas tous des militaires. Ce sont souvent des civils qui évoluent notamment en tant qu’experts en cyberdéfense dans le secteur privé. Deuxième préoccupation, les hacktivistes se placent à une certaine distance des zones de combat. Ils sont même souvent à l’extérieur des pays en guerre. Pourtant, le cyberespace n’est pas une zone de non droit.

Tilman Rodenhäuser, conseiller juridique et Mauro Vignati, conseiller sur les nouvelles technologies numériques de guerre, tous deux employés au CICR, se sont penchés sur ce phénomène qui devrait selon eux alerter les États aussi bien que la société civile.

Dans un article publié sur le blog Droit et Politique, ils énoncent huit règles fondées sur le droit international humanitaire que doivent respecter tous les pirates informatiques menant des opérations en temps de guerre, en rappelant qu’il relève de la responsabilité de l’État de limiter leur action.

Cliquez-ici pour lire l’article « 8 règles destinées aux « hackers civils » en temps de guerre et 4 obligations des États pour limiter leur action »