Le lundi 30 octobre, le Comité international de la Croix-Rouge a facilité la libération de 64 membres des Forces armées soudanaises jusqu’alors aux mains des Forces d’appui rapide. À la demande des parties au conflit, le CICR est intervenu en sa qualité d’intermédiaire neutre dans le cadre du transfert des personnes libérées de Khartoum à Wad Madani.
« L’objectif premier du CICR est de garantir que toute opération de libération sert l’intérêt supérieur des personnes détenues, en facilitant par exemple leur regroupement avec leur famille », explique Pierre Dorbes, chef de la délégation du CICR au Soudan. « Nous sommes prêts à agir en tant qu’intermédiaire neutre pour faciliter la libération de plus de détenus. »
Pour jouer ce rôle d’intermédiaire neutre dans le cadre de la libération de détenus, le CICR fournit ses services à l’ensemble des parties impliquées dans le conflit. L’institution ne conduit pas de négociation, n’influence pas le choix des individus à libérer ni du moment de la libération et ne divulgue pas l’identité des détenus. Les belligérants prennent ces décisions en toute indépendance.
Depuis le début des affrontements au Soudan au mois d’avril, le CICR a facilité la libération et le transfert de 292 personnes détenues dans le cadre du conflit.
Commentaires