Avec la destruction ce 6 juin, du barrage de Nova Kakhovka, le conflit armé international entre la Russie et l’Ukraine a connu un nouveau drame dont, une fois de plus, la population civile paie un lourd tribut.

La destruction du barrage de Nova Kakhovka et les inondations qui en résultent représentent une grave menace pour les civils, leurs habitations et leurs moyens de subsistance. Des dizaines de milliers de personnes se retrouvent aujourd’hui dans une situation humanitaire catastrophique.

Voir l’interview de Achille Després, porte-parole du CICR en Ukraine sur la Télévision Suisse Romande

Interdiction de s’attaquer aux infrastructures essentielles

Pour Ariane Bauer, directrice régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), « les dommages causés aux infrastructures essentielles peuvent plonger des communautés entières dans le désespoir et avoir des effets dévastateurs sur la vie des civils. Le droit international humanitaire offre une protection cruciale, mais seulement si les États respectent les obligations juridiques qui leur incombent ».

Le droit international humanitaire est clair

Que dit le droit international humanitaire sur les barrages ? Les barrages bénéficient d’une protection particulière en vertu du droit international humanitaire, car ils contiennent des « forces dangereuses » qui, si elles sont libérées, peuvent entraîner de graves souffrances pour les populations civiles.

C’est mon droit

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