Le CICR vient de publier un rapport de ses opérations au Niger en 2022 : assistance massive aux populations victimes du conflit armé mais aussi d’autres situations de violence. Secours d’urgence, soins aux blessés, accès à l’eau potable, soutien de l’agropastoralisme, tel est le quotidien du CICR au Niger en coopération avec la Croix-Rouge nigérienne.
Cela fait 33 ans que le CICR est opérationnel au Niger, 33 ans qu’il tente d’assister et de protéger les personnes victimes des conséquences des conflits armés ou d’autres situations de violence. Ses efforts se portent aujourd’hui, essentiellement dans le bassin du Lac Tchad et dans le Liptako-Gourma, la fameuse « région des trois frontières » (entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso).
Assister des dizaines de milliers de personnes
Outre le dialogue avec les autorités et certaines activités en détention, les opérations du CICR au Niger sont essentiellement liées à l’assistance : alimentaire notamment à l’adresse des populations déplacées ou réfugiées mais également assistance vétérinaire pour permettre aux éleveurs de maintenir leurs activités de subsistance.
Le changement climatique aggrave la situation
En plus de la violence armée, certaines régions du Niger subissent de plein fouet le changement climatique. Celui-ci se traduit par une sécheresse tenace détruisant les pâturages, entrecoupée d’épisodes violents de pluie conduisant à des inondations dévastatrices pour les cultures.
Maintenir les moyens de subsistance
Parmi les chiffres tirés du bilan 2022 des opérations du CICR, on note que près de 4,5 millions de têtes de bétail ont été vaccinées et déparasitées. Ces troupeaux représentent la principale ressource de quelque 90 000 ménages. Maintenir coûte que coûte la bonne santé du cheptel est une priorité d’année en année. Par exemple, dans les régions d’Agadez, de Diffa ou encore de Tillabéri les auxilliaires d’élevage ont reçu du CICR des produits pharmaceutiques nécessaires au traitement de plus de 40 000 animaux.
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