Clin d’oeil à Henry Dunant, tourné il y a 10 ans. Sûr que s’il revenait aujourd’hui, l’état du monde le rendrait fou.
Il y a 160 ans exactement, Henry Dunant achevait la rédaction de son « Souvenir de Solférino », ouvrage majeur dans lequel il jette les deux grandes idées de l’action et du droit international humanitaires…
Le droit international humanitaire
Première idée : Lorsqu’un soldat est blessé, il n’appartient plus à l’un des deux camps. Il appartient à l’Humanité. Pour mettre en oeuvre protection du blessé, il faut que les belligérants s’engagent à respecter cette règle. De cela naîtra à peine deux plus tard, la Première Convention de Genève sur le sort du blessé en campagne.
L’action humanitaire
Deuxième idée : Pour renforcer la réponse humanitaire sur le champ de bataille, des civils doivent pouvoir s’organiser en sociétés privées de secours. Dunant se fonde sur l’expérience de la mobilisation des villageois de Castiglione dont il avait coordonné l’intervention sur le champ de bataille de Solferino.
Clin d’oeil
Il y a dix ans, Alexandre Liebeskind, conseiller du président du CICR d’alors et ma pomme avions décidé, au siège du CICR à Genève, de rendre hommage au père de l’Humanitaire moderne… A notre façon.
Dommage que personne ne ce soit donné la peine de rédiger un commentaire.
Alex, as-tu vraiment autant l’accent genevois, ou ton illustre prédécesseur l’avait-il à ce point ?
En tout les cas, j’ai bien rigolé.
Par contre plus sérieusement, si Henri Dunant voyait le monde actuel, il serait sans aucuns doutes, désabusé et très certainement horrifié.
L’humanitaire est attaqué de toutes parts, rançonner dans les pays en guerre et victime de poursuites judiciaires en occident.
Courage, si il devait rester plus qu’un seul humaniste sur terre pour vous soutenir, je serais celui-là.