Une équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) enregistre cette semaine des centaines de prisonniers de guerre ukrainiens de l’usine Azovstal, à Marioupol.
Le CICR a commencé le mardi 17 mai à enregistrer les combattants qui étaient retranchés dans l’usine Azovstal, y compris les blessés, à la demande des parties. L’opération s’est poursuivie mercredi et était encore en cours jeudi. Le CICR ne transporte en revanche pas de prisonniers de guerre vers leurs lieux de détention.
Le processus d’enregistrement facilité par le CICR consiste à recueillir auprès de chaque prisonnier des données personnelles telles que son nom, sa date de naissance et le nom de son plus proche parent. Ces informations permettront à l’institution de garder la trace des personnes capturées et de les aider à maintenir le contact avec leur famille.
Conformément au mandat qui lui a été conféré par les États en vertu des Conventions de Genève de 1949, le CICR doit bénéficier d’un accès immédiat à tous les prisonniers de guerre dans tous les lieux où ils sont détenus. Il doit en outre être autorisé à s’entretenir avec eux sans témoin, et la durée et la fréquence de ces visites ne doivent pas être limitées sans raison. Chaque fois que les circonstances le permettent, les parties au conflit doivent prendre toutes les mesures possibles pour rechercher et récupérer les dépouilles.
Le CICR maintient avec les parties au conflit un dialogue confidentiel sur les obligations qui leur incombent au titre du droit international humanitaire.
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