Lundi s’est ouverte à Abidjan, la 15ème conférence des parties de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, la COP 15. Moins connue que la COP sur le climat, cette conférence n’en est pour autant pas moins cruciale.
Les conséquences de la déforestation et de la désertification, de plus en plus rapides, pèsent tragiquement sur les populations mais aussi sur la biodiversité.
Une situation dramatique aggravée par le conflit
Le CICR participe à la COP-15, sous un angle particulier : l’aggravation de la situation par la persistance du conflit armé au Sahel. A la désertification et à la violence s’ajoute le spectre de la famine.
Période de soudure augmentée
Plus de 10,5 millions de personnes au Burkina Faso, au Mali, au Niger et en Mauritanie risquent de souffrir de la faim pendant la période de soudure qui s’annonce, c’est-à-dire entre deux récoltes, lorsque les réserves de nourriture sont quasiment épuisées, alors même que la crise alimentaire qui frappe la région est encore aggravée par le conflit. La période de soudure s’annonce longue cette année.
Lire ce communiqué de presse du CICR : « Sahel : la crise alimentaire exacerbée par le conflit va encore s’aggraver pendant la période de soudure »
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