Après sa participation au 7ème Forum Paix et Sécurité de Dakar, le président du CICR est au Niger. Occasion pour faire un point sur les opérations de l’organisation dans cet Etat confronté à des conflits armés aux conséquences majorées par le changement climatique.
De janvier à octobre, le CICR a pu apporter une assistance dans toutes les régions affectées par la violence. Le conflit combiné aux aléas climatiques a des conséquences très lourdes sur des populations de plus en plus vulnérables.
Assistance alimentaire
Les personnes déplacées, ayant fui les combats et dénuées de tout, dépendent essentiellement de l’aide humanitaire. Dans les régions de Diffa (aux frontières du Nigéria et du Tchad) et de Tillabéri (en limite du Burkina-Faso et du Mali), 171 136 personnes ont pu recevoir une assistance humanitaire. 16 450 déplacés ont en outre reçu des biens de première nécessité comme des ustensiles de cuisine ou encore des bâches. Parmi ces ménages, 1700 ont été victimes notamment d’inondations.
Préserver les troupeaux
Chaque année, le CICR participe à la vaccination de millions de têtes d’animaux garantissant la santé des animaux et donc leur valeur marchande. Les ventes d’animaux permettent alors aux familles pastorales d’acheter des céréales contribuant ainsi au soutien de l’économie locale mise à mal par le conflit. Au total, 3 500 000 têtes de bétail, propriété de 23000 ménages, ont été vaccinés et déparasités dans les régions de Diffa, Tahoua et Tillabéry.
L’eau, à préserver coûte que coûte
Les déplacés se retrouvent souvent contraints de se réfugier dans des zones sans accès à l’eau. Lorsque ce n’est pas le cas, le changement climatique se charge de limiter les ressources, voire assécher les puits. Le CICR, en réalisant des forages, des systèmes d’adduction, des réparations de puits et de construction de latrines a permis à 200 000 personnes de bénéficier d’un accès à l’eau plus abondant et plus sûr.
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