De facto, Madina est « l’hôpital de guerre » en Somalie, devenu au fil des décennies, l’indicateur du niveau de violence et d’insécurité à Mogadiscio. Cette année encore, l’hôpital du CICR a assuré la prise en charge de très nombreux blessés.
Il y a exactement quatre ans, le 14 octobre 2017, Mogadiscio connaissait l’un de ses pires attentats. Bilan des centaines de morts et de blessés.
« Nous ne pouvions plus faire face au nombre de patients », se souvient le Dr Abdikadir Haji Maalim, chirurgien au Madina Hospital. Des dizaines de blessés ont subi des chirurgies lourdes, viscérales et vasculaires, sans parler du nombre d’amputations réalisées. Il a fallu près de quatre jours pour absorber l’afflux massif de blessés ».
A lire également : la déclaration du directeur des opérations du CICR, Dominik Stillhart, lors de sa visite en Somalie il y a 15 jours.
Le Madina Hospital est l’un des quatre hôpitaux gérés par le CICR en Somalie. Les autres sont, à Mogadiscio, l’hôpital Keysaney, l’hôpital régional de Bay à Baidoa et enfin l’hôpital général de Kismayo dans la région sud de Lower Juba. Depuis juin, ces quatre structures ont traité 231 blessés par balles, dont plus de la moitié pris en charge par le Madina Hospital.
Voici une galerie photo sur le quotidien de cet hôpital signée Abdelkarim Mohamed de la délégation du CICR en Somalie.
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