En marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le CICR exhorte tous les Etats à rejoindre le Traité sur le commerce des armes.

Entré en vigueur en 2014, le Traité sur le commerce des armes compte aujourd’hui 130 Etats signataires dont 110 qui l’ont ratifié. Un bel effort qui mérite pourtant d’être poursuivi par la communauté internationale afin que ce traité ait une portée universelle.

Conséquences de la prolifération des armes

Chacun sait que la prolifération des armes et des munitions facilite les violations du droit, qu’il soit le droit international humanitaire ou celui des droits de l’homme. Du terrorisme au crime organisé, des conflits armés aux violences en tout genre, la circulation des armes a toujours des « conséquences désastreuses » pour les populations civiles.

Vidéo : Comprendre les enjeux du traité dans ce film réalisé en 2013 par le CICR pour inciter les Etats à adopter à l’époque le traité.

Impératifs humanitaires

Le Traité sur le commerce des armes offre aux Etats, depuis son adoption en 2013, la possibilité de limiter l’entrée d’armes dans les zones de conflit où des violations du droit international humanitaire sont commises. Le coeur du Traité sur le commerce des armes se fonde sur des impératifs humanitaires, moraux et juridiques afin de prévenir la souffrance humaine.

Respecter et faire respecter

La double injonction de l’article premier commun aux Conventions de Genève, le fameux  » Respecter et faire respecter », doit pouvoir s’appliquer au contrôle strict des transferts d’armes ; ceci afin de contribuer à créer un environnement propice à la sécurité au niveau régional et mondial tout en améliorant la réglementation du commerce international des armes classiques.

Pour aller plus loin, lire : Comprendre le Traité sur le commerce des armes d’un point de vue humanitaire

La déclaration 2021 du CICR

Le vice-président du CICR, Gilles Carbonnier a une fois de plus lancé un appel aux engagements pris. Voici sa déclaration, le 30 août dernier à Genève lors de la septième conférence des Etats parties :

« Monsieur le Président,

Excellences, Mesdames et Messieurs,

À l’heure actuelle, plus d’une centaine de conflits armés font rage à travers le monde et un nombre croissant d’entre eux tendent à s’inscrire dans la durée. Parallèlement, des centaines de groupes armés sont impliqués dans d’autres situations de violence qui affectent… lire la suite