Le CICR a recensé durant la période de pandémie Covid-19 plusieurs cyberattaques contre des infrastructures de santé, notamment, des demandes de rançon avec menace de blocage des réseaux de soins primaires et d’urgence indispensables dans le traitement des patients.

Ces comportements criminels et malveillants ne sont pas nouveaux (voir la note sur le rapport du CICR publié en début d’année) et montrent la vulnérabilité des systèmes. Les conséquences peuvent être dramatiques dès lors qu’ils s’agit d’établissements de soins en pleine période de crise sanitaire ou de conflits armés.

S’attaquer à un hôpital est un crime

Les cyberattaques sont le plus souvent dirigées vers les ordinateurs d’hôpitaux, les chaînes d’approvisionnement risquant de compromettre gravement les soins des patients voire de les mettre en péril. Alors faut-il le rappeler, quelque soit le moyen utilisé, il est interdit de s’attaquer en tout temps et en toute circonstance à quelque composante que ce soit de la chaine de secours et de santé. Il s’agit de l’un des fondamentaux du droit international humanitaire. Une évidence : on ne tire pas sur l’ambulance ou un hôpital fusse avec un virus informatique !

Mobiliser les Etats contre ce fléau

Un appel de 40 personnalités internationales -issues des mondes politique et universitaire- auquel s’est associé le CICR à travers son président, Peter Maurer, invite les gouvernements ainsi que les Nations unies à prendre leurs responsabilités et mieux prévenir le fléau des attaques dirigées contre les structures de santé. Lire l’appel pour mettre fin aux cyberattaques contre le secteur de la santé ici