S’il est une chose à ne surtout pas confiner, c’est bien le droit international humanitaire. Jamais. Il protège toutes les personnes dans les conflits armés ou les autres situations de violence.

C’est dans cette optique que le CICR, auteur et gardien des Conventions de Genèves et de leurs protocoles additionnels publie un rappel remarquable des règles essentielles que se doivent de respecter en tout temps et en toutes circonstances belligérants et porteurs d’armes. Des règles simples, d’évidence universelle, comme « on ne tire pas sur l’ambulance » !

Le Covid-19 est à placer sous la coupe du « en tout temps et en toutes circonstances ».

Respecter le droit « en tout temps et en toutes circonstances » !

Face aux désastres sanitaires qu’est en mesure de provoquer l’actuelle pandémie, plus que jamais le droit international humanitaire oblige tous les faiseurs de guerre. Au premier rang desquels, les 196 Etats parties aux Conventions de Genève . A travers l’article 1er commun à ces textes ils se sont engagés à respecter et à faire respecter en tout temps et en toutes circonstances les règles protégant les combattants blessés, les détenus en lien avec un conflit armé ou encore, et la population civile.

Ne pas ajouter du désastre au désastre

Alors oui, ne pas ajouter du désastre au désastre. En ce sens, le respect du droit international humanitaire y contribue. Cet appel vient en écho de la mobilisation des opinions publiques à travers la pétition initiée le 30 mars par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres pour un cessez-le-feu mondial. En attendant cette paix universelle « de crise » gageons que les règles organisant la guerre soient au moins respectées, épargnant ainsi de la violence souvent indiscriminée, des millions de personnes.

Le confinement peut être une invitation à découvrir ce que revêt le droit international humanitaire !