En 2009, les Etats membres de l’Union Africaine adoptaient à Kampala, en Ouganda, une convention sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique.

Celle-ci concerne aujourd’hui 12,5 millions de personnes qui ont, pour la plupart, fui violence et combats sans pour autant fuir leurs pays.
La Convention de Kampala est un instrument juridique contraignant qui fait obligation aux Etats de prévenir les déplacements mais aussi de protéger et d’assister les personnes ayant tout abandonné derrière elles.

Afin d’alerter les opinions publiques des tragédies humaines qui se cachent derrière les chiffres, le CICR à lancé plusieurs programmes de sensibilisation comme la série multimédia de portraits de déplacés « J’ai dû tout quitter ».

Au-delà de ses opérations quotidiennes d’assistance et de protection auprès des déplacés en Afrique, le CICR apporte aide et conseil aux Etats  soucieux de s’acquitter de leurs obligations. En 2016, l’institution a publié un bilan, fruit d’une enquête dans 25 pays. Ce rapport résume les enseignements tirés et propose des recommandations sur la manière de traduire la Convention de Kampala dans la pratique.