Il y a 20 ans, jour pour jour, dans la nuit du 16 au 17 décembre 1996, cinq infirmières et un logisticien du CICR étaient froidement exécutés dans leur sommeil ; nuit d’effroi dans l’hôpital dont ils avaient la charge à Novye Atagi en Tchétchénie.
Voici un document sonore poignant : Jean de Courten, directeur des opérations du CICR, s’exprimant à Genève devant la presse au matin du 17 décembre 1996.
La tragédie de Novye Atagi traumatisa profondément l’Institution, d’autant que la même année, trois autres collaborateurs du CICR étaient abattus dans une embuscade au Burundi. 1996, année terrible.
20 ans après, le CICR a décidé de faire du 17 décembre une journée symbole à la mémoire de tous les travailleurs humanitaires morts en mission dans des conflits armés.
Aurait-il été tellement difficile d’ajouter à la liste la simple phrase « et à tous ceux et celles qui, avant 1996, ont perdu leur vie au service de l’institution » ? Pour moi comme pour beaucp d’anciens collaborateurs du CICR ayant perdu des collègues pendant nos années CICR, cette limitation aux vingt ans passées reste incompréhensible.
Bonjour,
Vous avez tout à fait raison. La correction est faite. Bonne journée.
Merci, et bonne année à vous tous