D’après les derniers bilans, 750 millions de personnes dans le monde vivent encore privées d’eau potable, soit 11% de la population mondiale. Malgré les nombreuses avancés de ces dernières dizaines d’années en terme d’accessibilité à l’eau potable, on estime qu’en moyenne, 1000 enfants meurent chaque jour de maladies diarrhéiques liés à l’eau non potable, ou contaminée, ou à un manque d’hygiène (Source : Unicef). Ce manque d’hygiène étant une conséquence directe du manque d’eau potable : un bon accès à l’eau potable permet une hygiène pour les populations, garantissant elle-même la non-contamination des réserves d’eaux.
Un cercle vertueux, mais fragile.
Les populations à risque ne connaissent pas toujours le lien qu’il existe entre l’hygiène et ces maladies. Aussi, un accès à l’eau potable ne garantit pas forcément une hygiène sanitaire minimum tant qu’il n’existe pas de systèmes d’évacuations des déchets humains et des eaux usées, tels que de simples toilettes (élue, par ailleurs, meilleure invention médicale des 150 dernières années par le British Medical Journal).
Le choléra est un exemple parmi d’autres de ce type de maladies se propageant par les eaux contaminés, notamment par les excréments. Pour endiguer un début d’épidémie de choléra au Soudan du Sud en 2015, le CICR a mis en place des systèmes d’accès à l’eau potable dans les régions urbaines les plus à risques et des programmes de sensibilisation des populations, en partenariat avec la Croix-Rouge du Soudan du Sud, sur les dangers liés à une eau contaminée.
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