(Attention, certaines images peuvent heurter)

Photojournaliste franco-espagnole, Catalina Martin-Chico a été la toute première lauréate du Visa d’or humanitaire du CICR, prix lancé en 2011 pour valoriser le travail réalisé au quotidien par les photojournalistes dans des zones de conflit armé.

Franco-espagnole, Catalina Martin-Chico se lance tardivement dans la photographie, guidée par “la passion pour les autres”.

Pendant huit ans, elle parcourt le Moyen-Orient pour capturer et immortaliser des faits marquants comme le « Printemps arabe » à Sanaa au Yémen en 2011, un travail couronné à l’unanimité par le jury de la première édition du Visa d’Or humanitaire du CICR.

Avec pour prédilection les sujets sociétaux, Catalina effectue des grands reportages aux Etats-Unis, chez les Amish, en Iran sur les traces des derniers nomades ou encore en Colombie auprès des FARC. Le Prix Canon de la femme photojournaliste obtenu en 2018 lui permet de réaliser un reportage émouvant sur la maternité de femmes ex-combattantes FARC : « Colombie : (re)naître ».

Aujourd’hui, elle collabore avec nombre de médias français, Géo, Le Monde, Elle, Le Figaro, VSD, et internationaux, The New York Times, Sunday Times, Der Spiegel, entre autres.

Qui sera le prochain ?

La dixième édition du Visa d’or humanitaire du CICR vient d’être lancée. Jusqu’au 8 juin 2020, tout photojournaliste professionnel, indépendant ou travaillant pour un média, peut proposer son sujet s’il répond au thème « la guerre en ville et les conséquences sur les populations obligées de se terrer ou de fuir » et qu’il a été produit au cours des deux dernières années.

En attendant de découvrir le nom du lauréat 2020, voici le photoreportage de Catalina Martin-Chico « Premier km2 de liberté » : place du Changement, Sanaa, Yémen » qui lui a fait gagner le Visa d’or humanitaire du CICR en en 2011.

Les légendes des photos reflètent le point de vue de la photojournaliste, pas forcément celui du CICR.