Face à la recrudescence des combats au Soudan et particulièrement dans des zones densément peuplées, le CICR exhorte les parties à épargner les civils et à laisser l’accès aux organisations humanitaires.
Le bilan de quatre jours de combats à Khartoum et dans d’autres villes du Soudan est très lourd. Selon les Nations unies, plus de 200 personnes ont péri et plus de 1800 ont été blessées.
Respecter les fondamentaux du droit international humanitaire
Le CICR, intermédiaire neutre dans les conflits armés et opérationnel dans le pays depuis 45 ans, appelle toutes les parties à respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire. Parmi ces obligations, celle de faciliter le travail des organisations humanitaires et de prendre toutes les précautions possibles pour épargner les civils et veiller à faire la distinction entre combattants et non combattants. A cela s’ajoute l’obligation de laisser travailler les services ambulanciers pour évacuer les blessés.
Graves conséquences des combats en villes
« Nous sommes extrêmement préoccupés car les combats ont lieu dans des zones densément peuplées. Les gens ne peuvent que se terrer dans leur maison », explique Alfonso Verdu Perez, chef de la délégation du CICR au Soudan. « Nous demandons à toutes les parties de faciliter le travail des organisations humanitaires ».
Protéger les infrastructures essentielles
Les habitants de grandes villes comme Khartoum sont fortement tributaires des infrastructures publiques. La crainte aujourd’hui est que les combats affectent ces installations. Les conséquences humanitaires seront encore plus lourdes si tout ce qui permet le fonctionnement des services essentiels (soins de santé, eau et électricité) étaient détruits ou gravement endommagés.
Laisser le champ libre aux organisations humanitaires
Dès que la situation sécuritaire le permettra, le CICR, en collaboration avec le Croissant-Rouge soudanais, se tient prêt à répondre aux besoins humanitaires urgents à l’échelle du pays.
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