Alors que le conflit armé international qui oppose la Russie à l’Ukraine se poursuit, l’utilisation d’armes explosives dans les zones habitées continue de mettre en danger les civils.
Les récentes attaques menées dans toute l’Ukraine et le conflit armé en général continuent de faire payer un lourd tribut aux plus vulnérables : enfants, personnes âgées ou handicapées, blessés et malades. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est vivement préoccupé par le risque de voir augmenter le nombre de civils tués ou blessés.
Très lourdes conséquences humanitaires
L’utilisation d’armes explosives en zone habitée cause des blessures -potentiellement mortelles-, des souffrances psychiques et psychologiques ainsi que de graves dommages aux biens et aux infrastructures civils, et entrave la fourniture des services indispensables à la population civile, tels que l’approvisionnement en eau et en électricité, l’assainissement et les soins de santé. La perturbation de ces services juste avant et pendant la saison hivernale peut fortement exacerber les besoins humanitaires.
Epargner les civils et les infrastructures nécessaires à leur survie
Conformément au droit international humanitaire, les conséquences des hostilités pour les populations et les infrastructures civiles doivent être prises en compte dans toutes les opérations militaires. Tout doit être mis en oeuvre pour protéger et épargner les civils ainsi que les infrastructures essentielles comme les structures de santé, les habitations, les écoles, les centrales électriques et les réserves d’eau.
Limiter la conduite des hostilités dans les zones densément peuplées
L’utilisation d’armes explosives à large rayon d’impact doit être évitée dans les zones habitées, à moins de prévoir des mesures d’atténuation suffisantes pour réduire le rayon d’impact de ces armes et le risque de dommages civils qu’elles présentent.
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