D’Addis Abeba à Hiroshima, de 1935 à 1945, telle fut la décennie « terrain » de Marcel Junod, figure emblématique du Comité international de la Croix-Rouge.
Le docteur Marcel Junod est une grande figure du CICR. Il s’illustra, dix années durant, sur le terrain. Une décennie commencée par la guerre italo-éthiopienne en 1935 et achevée à Hiroshima en 1945. Ses mémoires, « Le troisième combattant » reste le livre de chevet de plusieurs générations de délégués et d’employés du CICR. L’humanitaire aime bien les icônes. Il en est une certes moins célèbre que Henry Dunant ou Florence Nightingale.
Que ce soit en Ethiopie, en Espagne – durant la guerre civile -, en Allemagne durant la Deuxième guerre mondiale et enfin au Japon après le double bombardement nucléaire américain sur Hiroshima et Nagasaki, le médecin et diplomate Junod, a toujours vu sa mission comme une illustration de la devise du CICR, Inter Arma Caritas, « La charité entre les armes » dont l’esprit est celui du « troisième combattant ».
Le troisième combattant, c’est «cet homme, cette femme, qui n’appartient ni au camp des vainqueurs ni au camp des vaincus, qui vient vers ces mourants et soigne leurs blessures». Marcel Junod (1904-1961)
Nous avions consacré deux épisodes de la série historique « Une histoire d’Humanité » à Marcel Junod. Nous vous proposons aujourd’hui de les voir ou les revoir. Le monde de la guerre a changé mais « le troisième combattant » est, lui, resté le même et son engagement, intact.
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