Le CICR revient sur les principales fausses informations dont il a été l’objet après un an d’opérations dans le conflit armé international entre la Russie et l’Ukraine.
Avec le conflit armé international entre la Russie et l’Ukraine, le CICR s’est retrouvé, à plusieurs reprises, victime de virulentes campagnes de désinformation. Certes, l’institution est rompue à ce genre de risques puisqu’opérant dans tous les contextes de guerre ou de violence. Certes, affirmer la neutralité, dans la polarisation obligée qu’impose tout conflit, n’est pas toujours audible. Mais, au « qui n’est pas avec moi est contre moi », axiome de toute propagande, il doit être accepté de tous que l’Humanitaire ne se situe que dans le camp des victimes, de toutes les victimes. Elles demeurent les combattants blessés ou capturés et bien entendu les civils, Tous doivent être traités avec humanité, universellement protégés par les Conventions de Genève. La neutralité que complète l’impartialité, sont des principes intangibles qui doivent être compris et acceptés.
Les questions dont les réponses trouvent peu de droit de cité dans le flot continu des réseaux sociaux et des médias.
Pourquoi le CICR ne s’exprime-t-il pas davantage publiquement ? Pourquoi le CICR s’abstient-il de prendre parti ? Le CICR est-il une organisation corrompue et partiale ? Que répondez-vous aux propos tenus par le président Zelensky lors du G20 ? Pourquoi le CICR ne fait-il pas davantage pour les prisonniers de guerre ? Le CICR a-t-il participé à des déportations ? Que fait le CICR pour venir en aide aux enfants qui ont été séparés de leur famille ? En quoi consistent les activités menées par le CICR en Ukraine ? Comment le CICR a-t-il utilisé l’ensemble des dons qui lui ont été adressés ? Pourquoi l’emblème de la croix rouge ne peut-il pas être utilisé par des personnes en danger alors qu’il pourrait leur sauver la vie ?
Les réponses à découvrir ici
Un conflit armé singulier
Le conflit armé international entre la Russie et l’Ukraine se singularise par les enjeux de puissance colossaux qu’il révèle mais aussi et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité par une profusion d’informations délivrées sans répit tant par les réseaux sociaux que par les médias en continu. Difficile dans ces conditions, de faire valoir les obligations du droit international humanitaire qui incombent à tous les Etats au titre de l’article 1 des Conventions de Genève : « respecter et faire respecter en toute circonstance ». Difficile également d’introduire dans le flot d’images et d’informations continu, la complexité de la neutralité humanitaire et des limites qu’imposent les belligérants aux équipes sur le terrain.
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