Les Conventions de Genève fêtent aujourd’hui leur 72ème anniversaire. Le 12 août n’est pas une bonne date pour promouvoir la protection des victimes des conflits armés. Les sujets de plage sont, dit-on, plus acceptables. Qu’importe.
Les quatre Conventions de Genève, comme chaque 12 août, prennent aujourd’hui un an de plus… 72 bougies au compteur et toujours aussi peu de raisons de se réjouir. Pourtant, le 12 août 1949, l’espoir était grand à Genève : les Etats « s’engagent à respecter et à faire respecter en toutes circonstances » le droit international humanitaire. Toutes les victimes des conflits armés internationaux mais aussi non-internationaux (grâce à l’article III commun et au protocole additionnel II) sont protégées en tout temps : le combattant blessé ou capturé, celui qui ne combat plus, le civil, celui qui ne combat pas…
Voici le résumé des Conventions de Genève. Celui-ci devrait être enseigné à l’école secondaire au même titre que l’éducation civique !
Le monde « hors la loi » ?
« Respecter et faire respecter », une obligation universelle et contraignante, article premier de ces textes révisés et en enrichis le 12 août 1949 et auxquels sont aujourd’hui parties 196 Etats. Ces obligations demeurent plus que jamais valables.
A nous, simples citoyens de les connaître et de les faire connaître histoire de montrer que « le droit protégeant les gens dans la guerre » est l’affaire de tous et de la responsabilité des Etats qui au nom des peuples l’ont signé…
Un précieux témoignage
Ainsi donc, et imaginant Sisyphe heureux, joyeux anniversaire aux Conventions de Genève ! A voir ou revoir le témoignage de René-Jean Wilhelm, l’un de ses corédacteurs, enregistré en 2013 :
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