Une fois les portes verrouillées, que se passe-t-il derrière les épais murs d’une prison ? Rare sont ceux qui sont en mesure de répondre à cette question. Dans les contextes de guerre, on estime que l’intégrité humaine de centaines de milliers de personnes privées de liberté n’est pas respectée.

Ne pas laisser la haine prendre racine

La déshumanisation des détenus peut prendre différentes formes : empêcher le détenu d’avoir des contacts avec ses proches, le priver de nourriture, d’eau, de conditions d’hygiène adéquates, de soins médicaux, etc.

Alors que le droit international humanitaire est interprété avec une élasticité toujours plus importante, Terry Hacket, chef de la division des personnes privées de liberté au CICR propose sur le blog « Droit et politiques humanitaires » une réflexion humaniste sur les conséquences de la déshumanisation des détenus, population pourtant protégée par la troisième Convention de Genève.

Cliquez ici pour lire : Déshumaniser en détention : une atteinte à notre humanité commune

En 2006, le Comité international de la Croix-Rouge lançait déjà une campagne de sensibilisation particulièrement percutante pour souligner l’impérieuse nécessité de s’opposer à la déshumanisation des détenus :

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