Le bilan de l’explosion d’un dépôt de carburant le 25 septembre dernier est lourd. Au-delà des dizaines de tués, des centaines blessés aux graves brûlures nécessitent des soins spécialisés. Plusieurs équipes du CICR acheminent des secours médicaux d’urgence et participent aux évacuations sanitaires.

Déjà saturés avant l’explosion, les hôpitaux de la région sont dans une situation critique.

« C’est une tragédie pour les centaines de blessés », déplore Ariane Bauer, directrice régionale du CICR pour l’Europe et l’Asie centrale. « Les hôpitaux étaient déjà proches du point de rupture. En plus, l’engorgement des routes est venu compliquer la circulation des ambulances et l’acheminement des secours médicaux. »

Prise en charge des grands brûlés

Le CICR a distribué des kits médicaux incluant le traitement des brûlures. Une équipe médicale a été dépêchée pour aider à prodiguer les soins. Des moyens de prise en charge des grands brûlés sont en cours d’acheminement.

Priorité aux secours

Le CICR collabore avec les décideurs de la région pour trouver des solutions permettant d’augmenter le nombre d’évacuations sanitaires, conformément à l’obligation qui incombe à toutes les parties, au titre du droit international humanitaire, de veiller à ce que les blessés et les malades reçoivent, dans les délais les plus brefs, les soins médicaux qu’exige leur état.

L’impératif transfert des blessés les plus graves

Avant même l’explosion, le CICR avait identifié 60 patients qui devaient être évacués de l’hôpital central en raison de la gravité de leurs blessures. Si 23 d’eArménie/Azerbaïdjan : après l’explosion du dépôt de carburant, le CICR achemine de l’aide d’urgencentre eux ont pu être transférés dimanche dernier, l’organisation de l’évacuation des 37 autres a été rendue plus difficile à cause des nouveaux besoins découlant de l’explosion du dépôt.