Présent en Irak depuis le début du conflit Iran-Irak (1980-1988), le Comité international de la Croix-Rouge vient en aide aux personnes déplacées, aux réfugiés venus de pays voisins et plus largement aux civils qui subissent les conséquences humanitaires des conflits récents et passés, notamment en matière d’accès aux soins de santé.

Dans ce pays où les sécheresses et la mauvaise qualité des eaux sont un véritable problème, le CICR améliore aussi l’accès à l’eau potable.

Enfin, conformément à son mandat, il visite les détenus pour s’assurer de leurs conditions de détention et soutient les efforts des autorités pour clarifier le sort des personnes disparues en lien avec les conflits actuel et antérieurs.

En 2020, en dépit de la situation sanitaire qui n’a pas facilité l’action humanitaire, le CICR a poursuivi ses missions :

  • 84 169 personnes ont reçu des colis alimentaires, des kits d’hygiène et une aide économique sous forme de subventions en espèces
  • 50 000 personnes ont vu leur quotidien amélioré grâce au rétablissement d’un système d’irrigation
  • 45 000 détenus de 27 centres de détention ont reçu du savon et des désinfectants. Dans les lieux très denses comme les centres de détention, le CICR tente de prévenir la propagation de maladies contagieuses.

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  • 19 000 personnes ont pu bénéficier de la réhabilitation de trois points d’approvisionnement en eau et 1 300 foyers ont reçu un système permettant de filtrer l’eau. Dans certaines régions d’Irak, l’eau présente des taux de salinité élevés ou est contaminée par les eaux usées et les polluants agricoles. Résultat : certains problèmes de santé liés à l’eau, comme la diarrhée ou les maladies cutanées, y sont devenus endémiques.

Pour en savoir plus : consulter le rapport « Quand la pluie devient poussière » (page 36)