Histoire de parler pour une fois d’autre chose que le Covid-19, focus sur les conséquences humanitaires du conflit du Haut-Karabakh, vieux de plus de trente ans.

Des deux côtés de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le CICR apporte son soutien depuis des années à plusieurs villages. Objectif : aider les populations subissant les conséquences du conflit du Haut-Karabakh. Sécurité, accès aux terres arables (dont nombre sont encore polluées de mines antipersonnel), à l’eau, aux soins de santé d’urgence mais aussi contribuer à un semblant de bien-être économique et social, voire psychologique – telles sont les missions conduites dans ce contexte, conflit oublié de bien des médias.

Satenik tient dans ses mains son arbre généalogique, qu’elle a dessiné. Photo : CICR / Areg Balayan

En 2019, le CICR a lancé un processus visant à renforcer l’accès à un enseignement continu pour les enfants vivant de part et d’autre de la frontière. Malgré l’insécurité et l’instabilité de leur situation, l’éducation n’est pas un luxe, juste un devoir que l’adulte doit à l’enfant. Il est donc essentiel qu’ils puissent bénéficier du meilleur enseignement possible.

Une histoire d’école(s)

Voici une belle histoire justement, celle de gamins et de gamines pour lesquels le CICR apporte un soutien important.

« Parmi les enfants qui s’attroupent autour de nous à notre arrivée à Khndzorut, petit village d’Arménie situé à la frontière avec l’Azerbaïdjan, se trouve Satenik. Elle commence par nous demander si nous parlons anglais, et quand nous lui répondons que oui, elle nous regarde avec émerveillement et nous dit qu’elle rêve de devenir interprète d’anglais et d’aller aux États-Unis. Malheureusement, il n’y a pas de professeur d’anglais à son école. »

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