Le service des archives photographiques du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a vocation à favoriser l’accroissement du fonds dont il a la responsabilité. En plus des productions récentes, il fait l’acquisition de documents qui viennent combler les lacunes de la longue histoire de l’institution genevoise par l’image. En s’appuyant sur des recherches ayant récemment abouti à l’identification de tirages inédits, l’article à suivre propose quelques considérations sur la provenance, l’acquisition, l’évaluation et la numérisation des archives photographiques du CICR.

Provenance et localisation des archives photographiques

S’il est indéniable que la photographie s’est tôt invitée dans les activités du CICR[1], il faut en revanche attendre la fin de la Première Guerre mondiale et ses lendemains pour que ce procédé de prise de vue soit utilisé par l’institution genevoise afin de documenter son action dite « de terrain »[2]. Alors que, à Genève, c’est le travail de l’Agence internationale des prisonniers de guerre (AIPG) qui est fixé sur pellicule, les premiers clichés proprement opérationnels sont d’abord le fait de certains délégués du CICR qui prennent l’initiative de photographier leurs missions, notamment après le déclenchement de la guerre civile russe[3]. De même, les épisodes de famine qui s’ensuivent et les photographies qui s’y rapportent marquent un tournant dans la représentation visuelle de l’action humanitaire car, à l’instar des premiers films produits par le CICR en 1921, les images dévoilent alors leur potentiel en tant qu’outil de communication – voire d’interpellation – publique. Par leur entremise, le CICR n’est plus seulement un fameux acronyme associé à la croix rouge sur fond blanc, mais pénètre bel et bien l’inconscient collectif pour y déposer des images représentatives de son action. A cet égard, les visites en détention (camps de prisonniers de guerre et d’internés civils) font régulièrement l’objet de prises de vues photographiques au cours de la Deuxième Guerre mondiale, dont les tirages sont joints aux rapports correspondants. Dans le même temps, le Service de l’information du CICR collecte les photographies qui lui parviennent de ses délégations et des sociétés nationales de la Croix-Rouge et s’en sert, par exemple, pour illustrer la Revue internationale de la Croix-Rouge[4]. La création de la photothèque conjointe CICR-Fédération en 1965 et, plus encore, l’inauguration du Centre audiovisuel de la Croix-Rouge en 1981 consacrent la photographie comme support privilégié de la communication du CICR[5].

Supports inédits © Archives CICR

Dès les années soixante, les tirages originaux, souvent en possession des Archives, sont soit reproduits par la photothèque, soit directement prélevés pour être intégrés à sa collection photographique afin d’en favoriser la diffusion et le prêt. En revanche, les photographies antérieures n’ayant pas systématiquement été versées, il en a résulté des lacunes dans l’acquisition de certains documents, qu’il est aujourd’hui possible de combler, notamment au moyen de recherches dans les Archives générales publiques du CICR. S’il est aisé de localiser les photographies conservées pour la période 1951-1975 grâce à un inventaire détaillé qui signale systématiquement la présence de photographies dans les dossiers concernés, il en va tout autrement pour les années antérieures à 1951 pour lesquelles seuls des inventaires sommaires sont disponibles. Dans ce dernier cas de figure, c’est donc en épluchant minutieusement les divers dossiers qu’il est possible de localiser des images et, parfois, de découvrir des trésors photographiques. Enfin, des découvertes de « photographies oubliées » peuvent survenir à la faveur de recherches effectuées dans les différents tiroirs et armoires du service des archives photographiques. Pour des raisons souvent obscures, certains documents d’intérêt – tant pour l’histoire du CICR que pour celle des pays dans lesquels le CICR est intervenu – ont en effet échappé plusieurs années durant à l’attention des archivistes, y compris lors du projet de numérisation et de mise en ligne des archives audiovisuelles du CICR.

La mission médicale du CICR en Amazonie

A la fin de l’année 2021, une demande provenant de la délégation du CICR à Brasilia permet la redécouverte de documents oubliés. La délégation, souhaitant alors rassembler des témoignages visuels de l’action du CICR en Amérique latine au cours du XXe siècle, est notamment à la recherche de photographies documentant une mission médicale menée en Amazonie brésilienne en 1970. Si celles-ci sont bien en possession des archives photographiques, elles ont longtemps « sommeillé » dans un tiroir et n’ont pas été numérisées. En outre, des doutes émergent quant aux droits d’auteur qui y sont liés. Cinquante ans après que ces images ont été prises, il est alors décidé de prendre contact avec leur auteur probable, un certain René Fürst, non seulement pour éclaircir la question de la titularité des droits, mais aussi pour permettre à la délégation de Brasilia d’en savoir plus sur cet épisode de l’histoire du CICR au Brésil.

De cette rencontre avec René Fürst, ethnologue et photographe suisse engagé par le CICR comme guide, intermédiaire et interprète de la mission en raison de sa connaissance de l’Amazonie, et de la consultation des correspondances et rapports de mission, il ressort que cette dernière avait été organisée à la suite de la publication dans le Sunday Times, en février 1969, d’un article[6] pointant des crimes de masse visant les communautés indigènes d’Amazonie. L’article lui-même avait fait suite à la rédaction d’un rapport – le « rapport Figueiredo[7] » – commandé par le ministre de l’Intérieur brésilien et documentant une série de crimes commis en Amazonie par des propriétaires terriens ainsi que par le Service gouvernemental de protection des Indiens (SPI). L’émoi international suscité par ces révélations avait ainsi convaincu le CICR d’agir : « Depuis plusieurs mois, la presse s’est fait l’écho de la situation critique des populations indiennes d’Amazonie. Des articles ont parlé de génocide et de massacres organisés avec la complicité des autorités (…). Bien qu’il ne s’agisse pas d’un conflit armé entrant dans le cadre des Conventions de Genève, le Comité international ne peut cependant rester insensible devant la souffrance, d’autant plus que celle-ci serait provoquée par l’homme. (…)[8]. » Avec l’accord des autorités brésiliennes, le CICR décide donc d’envoyer une mission dont l’objectif n’est pas d’accréditer la réalité des crimes rapportés « mais plutôt de tenter, par une action médicale limitée, de garantir la santé des populations indigènes[9] ».

Amazonie brésilienne. Le Dr Bakker procède à un prélèvement sanguin © CICR/Fürst, René

Dans le contexte du développement des projets d’exploitation économique de leurs territoires, ces dernières, selon le CICR, encouraient en effet un risque sanitaire du fait de leur entrée en contact avec les populations néobrésiliennes et de la propagation de maladies provoquées par lesdits contacts[10]. De mai à août 1970, quatre médecins des sociétés de la Croix-Rouge suédoise, allemande (RFA), néerlandaise et brésilienne, ainsi que Sergio Nessi, délégué général du CICR pour l’Amérique latine, et René Fürst parcourent 20’000 kilomètres et visitent trente-six villages. A l’issue de la mission, les trois médecins européens élaborent un rapport « ne conten[ant] aucune attaque ou accusation[11] » – neutralité oblige -, dans lequel ils émettent notamment une liste de recommandations médicales et sanitaires ayant pour but de limiter les risques encourus par les communautés amazoniennes. René Fürst ne signe pas le rapport final, sa contribution n’ayant pas été retenue par Sergio Nessi[12], mais rapporte avec lui[13] plusieurs dizaines de négatifs et tirages dont il remet des doubles à l’organisation humanitaire. Enfin, il faut noter que le CICR avait pour objectif de pérenniser son programme d’assistance médicale en Amazonie et d’en confier les rênes aux institutions brésiliennes, mais que celui-ci a progressivement été abandonné après que l’institution genevoise s’est désengagée de ce contexte.

Amazonie brésilienne. Prélèvement de sang et analyse du taux d’hémoglobine dans une tribu d’Indiens kayapos par les Drs Bakker et Habersang © CICR/Fürst, René

Consultez les photographies relatives à la mission médicale du CICR en Amazonie.

Consultez également le film relatif à la mission médicale du CICR en Amazonie.

La première visite sur le terrain d’un président du CICR en exercice

L’établissement de l’inventaire de la série B G 59/I/GC a permis, en 2021, l’identification de plusieurs photographies, qui viennent compléter les quelque 400 images fixes du fonds y relatif pour l’année 1948 en Palestine mandataire et au cours des premiers mois d’existence de l’Etat d’Israël. Le rapport du mois de mai 1948 (daté du 3 juin), rédigé par Jacques de Reynier, chef de la délégation du CICR à Jérusalem, apporte un éclairage digne d’intérêt sur les prises de vues effectuées à l’occasion d’une visite proprement historique, puisqu’elle semble avoir été la première d’un président du CICR en exercice à l’une des délégations de l’institution[14].

Jérusalem. Arrivée de Paul Ruegger © CICR

Lorsque Paul Ruegger arrive le 27 mai 1948 à Government House, la ville « trois fois sainte », constituée en corpus separatum[15] par le plan de partage voté par les Nations unies, est le théâtre de combats acharnés entre Juifs et Arabes. Alors que les autorités britanniques ont quitté le territoire le 14, la délégation du CICR à Jérusalem assiste depuis plusieurs jours déjà aux affrontements auxquels se livrent, principalement, les troupes de la Légion arabe et de la Haganah[16]. Reynier souligne d’ailleurs que les collaborateurs de la délégation à Jérusalem vivent « coupés du reste du monde », encerclés par les différentes parties au conflit, dans l’impossibilité de contacter les autres délégations en Palestine ; le siège du CICR à Genève n’est, quant à lui, joignable qu’à travers le consulat général des Etats-Unis[17]. Ce dernier, le 23 mai, perd son consul, Thomas C. Wasson, victime d’un attentat. A cela s’ajoute le fait que des centaines de civils, parmi lesquels vieillards, femmes, enfants et blessés sont piégés dans la vieille-ville. On craint un massacre généralisé. C’est dans ce contexte que la venue de Paul Ruegger, sous la plume de Reynier, fait l’effet d’un « miracle ». Selon le chef de délégation, la présence du président du CICR à la porte de Sion, le 29, a pour heureuse conséquence d’imposer un cessez-le-feu et permettre l’évacuation des plus fragiles vers le quartier juif de la vieille-ville de Jérusalem[18].

Jérusalem, no-mans land près du Mont de Sion. Paul Ruegger et Jacques de Reynier assistent à l’évacuation de 3000 Juifs © CICR

Parmi les documents de la délégation du CICR à Jérusalem, quatre témoignent visuellement de la présence de Paul Ruegger, le 29 mai, dans le no man’s land établi près de la porte de Sion, qu’on aperçoit derrière le président du CICR. La légende manuscrite qui accompagne ces tirages argentiques bordés d’un liseré blanc porte à croire que les prises de vues se déroulent au moment de (ou, plus vraisemblablement, peu avant) l’évacuation des centaines de civils évoqués précédemment. Si le président Ruegger affiche une certaine décontraction, l’un des clichés dévoile un convoi automobile qui semble se diriger vers l’entrée de la vieille-ville de Jérusalem.
Deux ans plus tard, Jacques de Reynier publiera un ouvrage dont le titre A Jérusalem, un drapeau flottait sur la ligne de feu (préfacé par le président Ruegger lui-même) évoque, en filigrane du moins, cette intervention – presque une intercession – qui, légitimement, a été vécue par le prisme des « tourments d’un délégué en mission périlleuse, pour qui la solitude, l’ampleur du désastre dont il est témoin, l’inconnu du lendemain, sont plus dangereux que les balles[19] ».

Consultez les photographies relatives à la visite de Paul Ruegger à Jérusalem au printemps 1948.

L’intégration au fonds photographique

Lorsque les archives photographiques reçoivent, trouvent ou retrouvent des photographies, les archivistes procèdent à une évaluation afin de déterminer si ces images ont vocation à entrer dans le fonds dont ils ont la charge. Cette évaluation s’appuie sur une série de critères qui sont à la base de la politique d’acquisition des archives audiovisuelles et dont l’encadré ci-après donne un aperçu.

Critères d’évaluation pour l’acquisition des archives photographiques

Les photographies :

  • Disposent-elles de métadonnées permettant de les situer dans le temps, dans l’espace, de déterminer leur contenu ainsi que leur auteur ?
  • Ont-elles une valeur historique ?
  • Ont-elles une valeur documentaire ?
  • Ont-elles une valeur symbolique ?
  • Sont-elles représentatives des activités du CICR ?
  • Ont-elles un caractère d’unicité, par leur contenu ou par leur support ?
  • Ont-elles une valeur artistique ?
  • Sont-elles de bonne qualité sur le plan technique ?
  • Sont-elles dans un bon état de conservation ?

D’autres critères, tels que la renommée du photographe, l’émotion véhiculée, l’intérêt pour la recherche future, l’intention des protagonistes lors de la création de la photographie (intention du photographe, des personnes sur l’image, du commanditaire, etc.) peuvent également être pris en considération.

Dans les deux exemples décrits précédemment, les photographies ont clairement vocation à entrer dans le fonds puisqu’elles illustrent des activités du CICR et sont uniques. Si les photographies de Palestine ne sont pas d’une qualité technique et artistique exceptionnelle, leur contenu dispose d’une valeur symbolique et historique importante pour le CICR. Quant aux photographies du Brésil, outre leur intérêt documentaire, elles sont de très bonne facture.

Une fois prise la décision d’acquérir des documents photographiques, se pose alors la question, pour les supports analogiques, de leur numérisation.

Le but de la numérisation est double : d’une part, permettre la préservation du support original en évitant sa manipulation ; d’autre part, en faciliter l’accès et la mise à disposition. En 2005, le CICR a initié la numérisation de son fonds photographique. Au total, ce sont 21’000 épreuves noir/blanc, 24’000 diapositives couleur et 23’000 négatifs noir/blanc qui ont été numérisés. Ces images, ainsi que les photographies numériques acquises depuis la fin des années 1990, ont d’abord été accessibles sur une base de données consultable au siège du CICR. Depuis 2016, le portail des archives audiovisuelles du CICR permet l’accès en ligne à la quasi-totalité des images numérisées ou nativement numériques du fonds. A ce jour, plus de 110’000 photographies sont consultables en ligne.

Parce que la numérisation a un coût non négligeable – outre l’acte technique, il faut considérer le coût des ressources humaines nécessaires au catalogage dans la base de données, le coût du stockage et son impact écologique -, les archivistes opèrent généralement une sélection des photographies à numériser, basée sur des critères de représentativité et de qualité. Tous les originaux analogiques sont cependant conservés, y compris ceux qui ne sont pas numérisés.

Avant que les photographies puissent être diffusées, les archivistes doivent prendre en compte les questions liées au droit d’auteur et aux droits voisins, qui se posent lorsque les images n’ont pas été prises par un collaborateur du CICR, respectivement par un photographe engagé par le CICR, ou comme cela s’est produit par le passé, que la cession des droits n’a pas été dûment consignée. Il est parfois difficile, voire impossible, de retrouver l’auteur et ses éventuels ayants droit plusieurs dizaines d’années après que la prise de vue a été effectuée. Lorsqu’un photographe ou ses ayants droit s’avèrent impossibles à identifier, ou qu’un doute sérieux pèse sur leur identité, ces œuvres sont alors qualifiées d’orphelines. Les photographies de Palestine ici évoquées en sont un exemple.

De nouvelles sources à disposition

Nul doute que la numérisation et la mise en ligne des documents mis ici à l’honneur susciteront prochainement l’intérêt des milieux académiques et de toute personne souhaitant faire de ces événements méconnus de l’histoire du CICR un sujet de recherche. Dans le cas du Brésil, l’intérêt est d’autant plus patent que les documents photographiques du CICR sont peu nombreux pour ce pays au XXe siècle. En effet, seule une trentaine de photographies s’y rapportant étaient jusque-là accessibles en ligne.

Quant aux huit nouveaux tirages accolés au recueil des rapports de la délégation du CICR en Palestine (1948-1949), ils viennent également combler une lacune historique et documentaire d’importance sur la première guerre israélo-arabe. Ces images s’inséreront désormais opportunément entre la longue silhouette du délégué Jean Courvoisier s’aventurant près des lignes de front drapeau à la main et les dernières images du comte Folke Bernadotte[20] sur le toit de Government House.

Après un processus d’acquisition, de numérisation, de description et de vérification des droits afférents à leur mise en ligne, ces photographies sont enfin consultables sur le portail des archives audiovisuelles du CICR.

 

[1] L’Ancien fonds de la bibliothèque du CICR conserve les « Portraits des premiers adeptes de la Croix-Rouge », probablement contemporains des conférences de 1863 et 1864.

[2] On avait certes déjà recouru à la photographie lors de la mission de Carl de Marval pendant la première guerre balkanique (1912-1913).

[3] Ainsi, lors de leurs missions respectives en Russie, entre 1918 et 1921, Edouard Frick et George Montandon sont parmi les premiers à effectuer des prises de vues.

[4] Créé en 1869, le Bulletin international de la Croix-Rouge devient en 1919 la Revue internationale de la Croix-Rouge. Il est aujourd’hui l’un des plus anciens périodiques consacrés au droit et à l’action humanitaires.

[5] L’image au service de la Croix-Rouge, Revue internationale de la Croix-Rouge, no 734, avril 1982, pp. 125-129.

[6] LEWIS, Norman, “Genocide: from fire to arsenic and bullets: civilization has sent six million Indians to extinction”, Sunday Times, 23 février 1969.

[7] Achevé et remis au ministère de l’Intérieur par le procureur public Jader de Figueiredo Correia en mars 1968, ce rapport aurait mystérieusement disparu dans un incendie peu après. En 2012, il a finalement été retrouvé dans les archives du Museo do Índio dans le cadre d’investigations menées par la National Truth Commission brésilienne.

[8] ACICR B AG 280/036-006, Action en faveur des Indiens du Brésil, 10 mars 1970.

[9] ACICR B AG 280/036-006, Action en faveur des Indiens du Brésil, 10 mars 1970.

[10] AAKERREN, B., BAKKER, S., HABERSANG, R., Une mission médicale en Amazonie, Revue internationale de la Croix-Rouge, n° 630, juin 1971, pp. 335-346.

[11] ACICR B AG 280/036-008, Extrait du procès-verbal de la séance du Conseil de présidence, 18 juin 1970 ; il faut noter qu’en produisant un rapport dénué de critiques envers les autorités brésiliennes, le CICR espérait notamment gagner leur confiance et, dans un second temps, obtenir des autorisations gouvernementales pour visiter les détenus politiques incarcérés par le régime alors en place.

[12] FÜRST, René, Indiens d’Amazonie. Vingt belles années, Milan, 2019, p. 97. Dans cette publication récente, René Fürst a intégré le texte qu’il avait originellement écrit comme introduction au rapport avant d’être écarté. Voir aussi les correspondances à ce sujet dans ACICR B AG 280/036-006 : S. Nessi y juge le rapport de R. Fürst « trop direct et trop personnel ».

[13] René Fürst a constitué une collection unique de plusieurs milliers de photographies prises au cours des nombreuses années qu’il a passées en Amazonie pour beaucoup conservées au Musée d’ethnographie de Genève et dont certaines ont été reproduites dans les ouvrages suivants : FÜRST, René, op. cit., note 12, et FÜRST, René, Xikrin. Hommes oiseaux d’Amazonie, Milan, 2006.

[14] C’est du moins le sentiment de Jacques de Reynier, ACICR B G 59/I/GC-019, rapport mensuel No3, mai 1948, p. 7.

[15] Il s’agit d’un statut international censé consacrer la neutralisation, la démilitarisation et le placement sous l’égide des Nations unies de la ville.

[16] ACICR B G 59/I/GC-019, rapport mensuel No3, mai 1948, p. 3.

[17] ACICR B G 59/I/GC-019, rapport mensuel No3, mai 1948, p. 6.

[18] ACICR B G 59/I/GC-019, rapport mensuel No3, mai 1948, p. 7.

[19] Bibliographie, Revue internationale de la Croix-Rouge, No 385, janvier 1951, p. 63.

[20] Le comte Folke Bernadotte, médiateur des Nations unies en Palestine, est assassiné le 17 septembre 1948 à Jérusalem.