Plus de 4 mois après leur enlèvement, le CICR réitère, comme il le fait depuis le 7 octobre, sa demande d’accès aux otages qui n’ont pas été libéré en décembre dernier. Toute l’institution demeure mobilisée pour faciliter une issue favorable et mettre un terme à l’insupportable attente des familles.

Déclaration

Genève (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) demeure vivement préoccupé par le sort et l’état de santé des otages retenus à Gaza depuis plus de quatre mois. Très éprouvées, leurs familles oscillent constamment entre espoir et désespoir alors qu’elles attendent toujours de recevoir des nouvelles de leurs proches.

La prise d’otages est strictement interdite par le droit international humanitaire. Dès le premier jour, le CICR a appelé publiquement ainsi que dans le cadre de discussions confidentielles à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.

Dès le premier jour, le CICR n’a eu de cesse de demander à pouvoir accéder aux otages afin de s’assurer de leur état de santé, de leur prodiguer des soins médicaux et de leur permettre de communiquer avec leurs familles.

Grâce aux accords politiques qui ont été trouvés, plus d’une centaine d’otages ont été libérés et ramenés auprès des leurs. Le CICR y a contribué en sa qualité d’intermédiaire neutre reconnu par les deux parties.

Si le CICR entend continuer de demander la libération immédiate et inconditionnelle des otages toujours retenus à Gaza, il est néanmoins conscient que celle-ci a peu de chance d’aboutir en l’absence d’un accord politique. Ce type d’accord est souvent la seule option face à l’engrenage de la violence. Le CICR est favorable à la conclusion d’un accord qui permette de ramener les otages auprès de leurs familles et de faire bénéficier toutes les personnes touchées par le conflit d’un répit et d’une assistance, et se tient prêt, en sa qualité d’intermédiaire neutre, à prendre en charge les aspects humanitaires d’un tel accord.