L’avantage du droit international humanitaire demeure qu’il parle à tout le monde. Il se contente de codifier une morale universelle. Par exemple, tout le monde comprend et s’accorde à reconnaître qu' »on ne tire pas sur l’ambulance ».

Le droit international humanitaire dont le socle intangible demeure les quatre Conventions de Genève regroupe les règles essentielles fixant des limites à la barbarie de la guerre. Il protège les personnes qui ne participent pas aux hostilités (les civils, les membres du personnel sanitaire ou d’organisations humanitaires) ainsi que celles qui ne prennent plus part aux combats (blessés, malades, naufragés, et prisonniers). 196 Etats sont parties aux Conventions de Genève et, à travers l’article premier commun de ces traités, ils se sont engagés à « respecter et à les faire respecter en toute circonstance ».