Les conséquences humanitaires de la destruction du barrage de Nova Kakhovka sont très lourdes. Elles illustrent tragiquement que les dommages causés aux infrastructures essentielles et dont la principale victime est la population civile, ce qui est contraire au droit international humanitaire.

La destruction du barrage de Nova Kakhovka sur le Dniepr en amont de la ville de Kherson a de lourdes conséquences humanitaires sur la population civile, avec ces derniers jours, des milliers de personnes  condamnées à fuir l’inondation et tout abandonner derrière elles.

Porter assistance aux déplacés

Les conséquences sont d’autant plus lourdes que les capacités à déployer de l’assistance de part et d’autre du Dniepr demeurent difficiles. Face aux zones affectées desquelles ont été contraintes de fuir des milliers de personnes, le CICR a réitéré auprès de toutes les parties son offre de secours.

Renforcer la réponse humanitaire

L’institution dispose d’une équipe et de matériel à Donetsk et est prête à intervenir dans les régions sinistrées des deux côtés du fleuve. En parallèle, le CICR continue de soutenir la Croix-Rouge ukrainienne ainsi que les autorités locales. Il a pu immédiatement réagir à la prise en charge de personnes ayant fui les inondations.

Priorité : accès à l’eau potable

Le CICR, de par son expérience et expertise, privilégie avant tout l’accès à l’eau. Ses ingénieurs sanitaires travaillent avec la Croix-Rouge ukrainienne et les autorités locales. Fournitures et matériels sont en cours en cours d’envoi sur zone.

Le risque des mines déplacées par l’inondation

Outre l’accès à l’eau potable, le CICR s’inquiète du risque posé par les mines terrestres et les débris de guerre qui ont pu être déplacés par l’inondation. Cette menace risque d’être longue à supprimer et nécessite une information régulière des populations. L’institution continuera son soutien aux autorités et à la population pour se relever de la tragédie endurée depuis près de18 mois.