Le nombre de cas de Covid-19 dans ce pays reste fort heureusement faible. Le CICR, avec la Croix-Rouge burkinabè, ont néanmoins multiplié depuis mars les actions de prévention et d’assistance afin de limiter la propagation du virus. Une épidémie serait en effet catastrophique dans un pays qui a plongé dans la violence ces cinq dernières années.

Comme partout dans le monde, le CICR et ses partenaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s’attachent à assister les populations les plus vulnérables face à l’épidémie. Ainsi, 29 établissements pénitentiaires ont reçu du savon, de l’eau de javel, des réservoirs d’eau et stations de lavage des mains entre autres.

9 000 personnes déplacées ont reçu des kits de première nécessité, 24 672 personnes déplacées ont également été sensibilisées à l’hygiène et l’assainissement, et à la prévention du Covid-19. Des volontaires de la Croix-Rouge burkinabè ont par ailleurs été formés à la production de gel hydroalcoolique.

Comme partout ailleurs, la distanciation physique est de mise lors de la distribution d’assistance

Pour en savoir plus, retrouvez toute l’action pour la prévention et la lutte contre le Covid-19 au Burkina Faso pour la période de mars à avril 2020.

Pas de répit dans le conflit

La menace du Covid-19 n’a malheureusement pas entraîné de trêve dans le pays, endeuillé par des attaques ce dernier mois. Le conflit a des conséquences également sur l’accès aux soins de santé et le fonctionnement des centres de santé, d’autant plus vitaux en cette période de menace pandémique. En février, environ 109 lieux de santé étaient fermés, 140 autres fonctionnaient a minima. Le CICR a œuvré au renforcement de capacités des structures sanitaires.

Face à la recrudescence de la violence, le CICR a cette année augmenté sa présence et ouvert deux bureaux dans des régions particulièrement affectées, à Djibo et Fada N’Gourma.