Il y a exactement 20 ans, le 3 décembre 1997, le traité d’Ottawa, traité international de désarmement interdisant l’acquisition, la production, le stockage et l’utilisation des mines antipersonnel s’ouvrait à la signature des Etats.

Lire la position du CICR

Chaque Etat partie s’est engagé à ne jamais employer, mettre au point, produire, acquérir, stocker, conserver ou transférer à quiconque de mines antipersonnel (art.I) ; détruire toutes les mines antipersonnel en sa possession au plus tard quatre ans après l’entrée en vigueur de la Convention pour cet État partie (art.IV) ; détruire toutes les mines antipersonnel présentes sur des zones de son territoire dans les dix ans après l’entrée en vigueur de la Convention pour cet État partie et après les avoir identifiées et signalées (art.IV) ; fournir et/ou demander assistance auprès des autres États parties pour remplir ses obligations si possible et dans la mesure du possible (art.VI) ; prendre toutes les mesures législatives appropriées pour prévenir et réprimer toute activité interdite à un État partie en vertu de la Convention (art.IX), etc…

A cette occasion, voici le regard croisé entre un grand juriste, membre du CICR, Yves Sandoz et le jeune comédien, Arthur Dupont (Grand Froid, L’Outsider) sur le fléau des mines antipersonnel.

A revoir voir également, cet entretien avec Cornelio Sommaruga, président du CICR de 1987 à 1999 et qui fut, au nom de l’institution, l’un des acteurs majeurs du Traité d’Ottawa.